La crise du marché de l’immobilier causée par le COVID-19

Le marché de l’immobilier, comme les autres secteurs, n’est pas épargné par la crise actuelle et certains sous-segments le sont plus que d’autres. En ce qui concerne le domaine de l’investissement, il peut encore compter sur le soutien des dispositifs fiscaux et celui du résidentiel apparaît résilient.

Les impacts du confinement sur le marché

Pour la majorité des citoyens et les diverses branches de l’économie, suite à la pandémie causée par coronavirus, les mesures de confinement généralisé ont eu des effets considérables sur le marché des transactions immobilières. En effet, ces mesures sanitaires sont tombées en pleine période haute de l’immobilier. Ainsi, à cause des mesures prise face à cette crise sanitaire, les activités immobilières se sont arrêtées brutalement. Cette situation, tout à fait inédite, marque le début de l’effondrement du marché. Le secteur de l’immobilier a cessé de fructifier pour la première fois alors qu’il était en plein essor durant les deux dernières années, et que ses progressions à deux chiffres étaient remarquables. La crise sanitaire a ainsi entraîné d’une façon globale, de profonds bouleversements économiques et sociaux.

Baisse de transactions

Le nombre de transactions immobilières a chuté pendant le confinement. S’il est actuellement prématuré d’avoir un premier avis précis du nombre de transactions après le confinement et de l’évolution des prix, on constate quand même l’effondrement du dynamisme de marché après plusieurs années continues de hausses. Par ailleurs, à cette crise sanitaire est venu s’ajouter un cycle de mouvements sociaux, de grèves et de canicule qui constituent ainsi une accumulation de facteurs d’irritation qui pourrait remettre en cause le dynamisme relatif des grandes villes. Selon les Notaires du Grand Paris, une baisse des signatures de ventes et d’avant-contrats a été d’ailleurs observée pendant la période de confinement.

L’effet boule de neige

La crise engendrée par le Covid-19 a permis de nous rendre compte des nombreux problèmes liés à la surpopulation qu’on remarque surtout dans les espaces étroites en centre-ville. Les mesures de confinement ont alors mis en exergue certains aspects de la vie urbaine tels que la promiscuité, la concentration, les nuisances sonores et parfois la délinquance. Les citoyens sont donc restés confinés durant des mois, parfois à plusieurs, dans un tout petit espace. Il y a alors de nombreux occupants de la ville qui ont pu constater les désagréments de la vie à la capitale et qui reconnaissent son manque de sens sans les commerces, les cafés, les théâtres, etc. Le télétravail a alors redonné de son charme à la résidence principale en campagne. Ainsi, la généralisation du concept « home-working » risque d’accentuer ce phénomène. La possibilité et maintenant la nécessité de travailler à la maison encouragent les citadins à apprécier les maisons de campagne qui sont d’ailleurs plus spacieuses même si elles se trouvent en périphérie.

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